Quelques exemples
- Ognon à la place d’oignon.
- Disparition de l’accent circonflexe quand cela ne prête pas à confusion.
- Écriture de certains mots au féminin comme auteur qui devient auteure ou encore la professeure.
- Récemment, j’ai lu un article où le « journaliste » avait écrit : la contrôleure au lieu de la contrôleuse.
Je me souviens d’une époque ou une femme médecin n’appréciait pas que l’on dise en parlant d’elle « la doctoresse » ça dévalorisait le titre disait-elle. Il fallait dire « le docteur ». Et maintenant, que faut-il dire, la docteure ? ça sonne mal à l’oreille, non ? Ou alors c’est parce que nous n’y sommes pas encore habitués ?
La femme du pharmacien était la pharmacienne (si elle n’était pas titulaire du diplôme) sinon elle était pharmacien. Si on nomme les deux « pharmacienne », est-ce que cela ne dévalorise pas celle qui est titulaire du diplôme ?
Tout cela pour dire qu’en voulant faire mieux, on fait peut-être pire.
Un proverbe : « Le mieux est l’ennemi du bien. »
En tout état de cause, je n’ai pas d’avis tranché sur la question.
Par contre, je n’aime pas du tout
Quand on entend les journalistes prononcer : « athlétiZme , cycliZme » etc. Ni du « coûtE » d’une opération au lieu du coût.
L’emploi systématique de mots étrangers quand on a les nôtres : tsunami (nom japonais) pour raz-de marée, fake news pour canular, avec la pandémie de covid-19, on entend parler de cluster pour foyer d’infection, etc.
Alors pour justifier ce choix, certains vont inventer leurs définitions, ex : tsunami, c’est un gros raz-de marée.
Non ! qu’il soit petit, moyen, gros ou énorme en français, c’est un raz-de-marée.
Visiblement ça ne gêne pas ces mêmes journalistes d’introduire à tout bout de champ des termes anglo-saxons.
Tout cela est d’autant plus ridicule que les mots utilisés et couramment admis depuis plusieurs générations leurs posent curieusement problème. il faut absolument trouver un mot français, ex: gasoil que l’administration avait essayé dans les années soixante de faire prononcer « gazoye ». c’était tellement absurde que tout le monde avait continué de dire gasoil. Mais comme il faut persister dans la connerie l’évolution de la langue française, maintenant c’est : gazole ou diésel. (alors que diésel est un type de moteur inventé par Rudolph Diesel).
Je repense avec nostalgie à ma jeunesse, quand les présentateurs télé avaient une diction parfaite et ne cherchaient pas à épater les téléspectateurs pour montrer qu’ils avaient de l’instruction. Ils n’en avaient pas besoin. Maintenant peut-être qu’ils doivent se faire remarquer parce-que c’est beaucoup moins évident ?